Le retour de la magie du mercredi après-midi : beaucoup de badminton, du foot et des sushis !

 

On est allées le chercher au train de 15h22.
Il avait annoncé qu'il irait pêcher.
Puis finalement non, a-t-il décrété.
Ce qui a réjoui sa soeur, qui voulait jouer badminton avec lui.
Donc ils ont joué.
Mais il y avait trop de vent.
Alors ils ont arrêté.

Il a proposé de m'accompagner faire les courses.
Il a poussé le caddie et choisi deux-trois gâteries.
Et oh ravissement : on a trouvé des éclairs au chocolat en vente rapide.

Retour à la maison ; il a rentré les casiers d'eau.
Il est ressorti. Jouer au badminton avec sa soeur.
Je les ai rejoints, un plateau dans les mains : les éclairs et des boissons sympas.
On s'est assis par terre au bord de la route pour manger tout ça.
On a papoté et rigolé.
Ils ont rejoué. Puis se sont un peu lassés.

Il a proposé : « et si on allait encore une fois jouer au foot à la Fraineuse ? »
J'ai dit : « vous pouvez y aller, mais moi bof non merci... »
Ils m'ont suppliée.

J'ai demandé quelle heure il était.
17h43 : trop tard pour encore se mettre en route ! Avec le souper à préparer...

Ils ont improvisé une petite chanson pour me re-supplier :
J'étais la meilleure maman du monde qu'ils disaient...
Je grognais encore un peu.
Mais en vrai : tellement heureuse de ce qui se passait.
Mon coeur fondait.
Le retour de la magie du mercredi après-midi !
Avec le beau temps : on va dehors, on oublie le temps.
On s'en fout du lendemain. Ce qu'on veut c'est s'amuser.

J'ai donc lâché « c'est d'accord ! Mais juste pour 20 ou 30 minutes, hein... »

Cris de joie.
Changement d'équipement – et voici deux footballeurs souriants.
On a regonflé les ballons qu'on ressortait pour la première fois cette année.
On a décroché les trottinettes.
On a filé jusqu'au terrain et on a joué.
Elle a beaucoup couru ; lui a beaucoup shooté.
Moi je faisais les passes et me réjouissais de tout ce qui les amusait.

(Je me suis souvenue de ces moments il y a quelques années.
Elle shootait trois ou quatre fois dans le ballon.

Puis partait cueillir des fleurs.
Ou faisait des cumulets devant le goal.
Ca nous faisait toujours craquer.)

On a joué et on a oublié le temps.

Et quand j'ai demandé l'heure qu'il était :
comme par hasard personne n'a su me répondre.
Alors on a encore un peu joué.
Puis on a fini par rentrer.
Longue descente du Ravel sur nos trottinettes – c'est toujours gai.

A 19h12 il s'est mis à cuisiner.
46 minutes plus tard environ, il nous a appelés.
Les sushis étaient prêts.
On a super bien mangé.
Il était fier et je l'ai félicité. 

Puis elle a dit : « Val, on va jouer badminton ? »

J'ai demandé quelle heure il était.
20h22 qu'on m'a dit.
J'ai dit OK mais à 21h le premier est à la douche, hein...
Et le deuxième suit 10 minutes après.
OK qu'ils m'ont dit.
Puis ils ont filé.
Je les entendais rire et jouer.
30 minutes plus tard il passait la tête par la porte.
« Lyly et moi on va faire un tour à pied » qu'il a dit.

Ils sont rentrés tout essoufflés.

Ils avaient couru 1,6 kilomètres.
Elle a pris sa douche. Un poil en retard sur le timing.
Lui a décrété qu'il était trop fatigué. Que ce serait pour demain matin.

Ce soir il est tard quand j'écris.

Je suis heureuse de tout ce qui s'est passé.
Le printemps et l'heure d'été ont ramené la magie du mercredi après-midi.
C'est quelque chose qu'il ne faut pas laisser s'échapper.
Surtout que mes gamins ont 10 et 14 (bientôt 15) ans.
Je profite de chaque idée complice, de chaque jeu partagé.

Dans ces moments-là on s'en fout du lendemain.

Ce qui compte c'est de bien s'amuser...


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